Marine Lalé "Incertain théâtre"

Marine Lalé est née en 1986 dans la banlieue parisienne, mais a grandi à Lambesc un village du midi, proche d’Aix-en-Provence. 

C’est la découverte du mouvement Surréaliste, de ses auteurs peintres ou photographes de leur techniques comme de leur questionnements qui marque le plus Marine à son adolescence. 
Marine est aussi inspirée par la peinture de son oncle Julius Baltazar, une peinture abstraite, où la vibration de la couleur entraîne l’imagination.

Marine commence très tôt la surimpression photographique, avec son premier reflex argentique le NIKON FM, offert par sa maman à ses 15 ans . Elle installe chez elle, un petit laboratoire dans lequel elle passe beaucoup de temps à développer portraits et paysages de son village.

 Après son bac, elle décide d’étudier la photographie de plus près, obtient à 19 ans un CAP photographe, puis continue son exploration du médium en faculté d’art plastique, où elle étudie aussi l’histoire de l’art, pratique la peinture, le volume et le dessin....

Sa vocation première en sera confortée et à 24 ans, elle décide d’en faire son métier. Elle s’inscrit en BTS photographie à Paris, et commence son apprentissage en laboratoire puis en tant que portraitiste en studio.

Parisienne depuis 5 ans, elle est aujourd’hui indépendante dans son métier, et répond à différentes commandes photographiques : des portraits, des vues d’architectures, de la photographie d’événements et de la mise en ambiance pour des catalogues publicitaires.

Sa série « Place aux rêves » et les photographies qui en sont issues sont le fruit de ses balades dans la capitale, de sa chasse de l’instant et à la vibration des couleurs du temps dans des lieux qu’elle affectionne et où elle revient très souvent.

La technique utilisée est celle de la surimpression. La surimpression n’est pas un montage. Il s’agit de superposer plusieurs images au moment de la prise de vue. Il y en a toujours deux dans les photographies de Marine, son Boîtier aujourd’hui numérique lui impose de prendre ses deux vues dans un laps de temps très court. C’est pourquoi il s’agit toujours de deux points de vues d’un même lieux qui se mélangent. Il y a deux expositions et deux cadrages à gérer à la prise de vue. 

Par sa démarche, et l’emploi de cette technique qui laisse de la place à la métaphore et à la poésie, la photographe regarde Paris, son architecture, ses lumières, ses reflets et son ambiance sous un angle qu’elle affectionne : celui du jeu, du rêve, d’une certaine magie qui dialogue et interroge la limite de la perception et du conscient...